Cela faisait trente quatre heures. trente quatre putains d'heures que je n'avais pas dormi. cela pouvait semblait dérisoire, trente quatre heures, cela faisait pas énormément, eh ben pourtant, je vous jure que quand vous avez trente quatre heures dans les pattes, cela se sent. vraiment. de plus, je n'étais pas resté inoccupé j’avais découché cette nuit, étant invité à une soirée, qui s’était transformé en une fête qui ne s'en finit plus. j'avais traîné toute ma journée chez des amis, à glander et à surtout essayer de décuver comme je le pouvais. vers les dix huit heures, j'avais décidé qu'il était peut être temps de renter chez moi. bien évidemment, j'étais tombé dans les embouteillages, et avait pu écouter les chansons du groupe paramore une centaine de fois. comme j'étais arrivé enfin à la maison, j’avais pu voir la voiture de liam arrivait avec ma petite soeur dedans alors que je remontais l'allée. une fois que j’avais franchi la porte de la maison, je m'étais précipitée à une fenêtre, épiant le jeune couple d'un mauvais oeils, alors que mes cousins étaient venus me rejoindre pour comprendre ce que je regardais. un grognement collectif s'entendit lorsque tous reconnut le petit ami de ma soeur : liam. on ne peut pas dire qu'il faisait l’unanimité dans la famille. Depuis qu'il avait émit le projet d’emménager avec Vanity, seul, personne ne pouvait l'aimer. Je ne le portais pas dans mon coeur non plus. elle était beaucoup trop jeune pour vivre cela. Il était clair que si j'avais pu lui passer une fumée je l'aurais fait, mais je me devais d'être la soeur cool. Ma petite soeur me reprochait de n'être jamais là pour elle, et il est clair qu'elle n'avait pas tord. Mais c'était plus fort que moi, j’avais besoin de sortir, de m'échapper, de penser à autre choses. « je te jure que s'il la lâche pas dans cinq secondes, je descend lui faire sa fête. » je lâchais un petit rire alors qu'un de mes cousins s'impatientaient. nous étions tous très liés, et les plus âgés veillaient sur les plus jeunes, c'était comme ça que ça marchait. Subitement alors que nous vîmes ma petite soeur remontait l'allée tous se séparèrent et firent mine qu'il ne s'était rien passé. ma grande soeur me tira le bras, alors que je voyais Vanity fonçait dans la cuisine. « tu as vu la mine que tu as ? t'étais où cette nuit ? » Je roulais des yeux, et m'écartais de ma soeur, un air arrogant affichait sur le visage. Quand je vous avez dit que les plus vieux veillait sur les plus jeunes; mais je n'étais plus une main maintenant, fallait qu'elle me fiche la paix. Avec ma grande soeur cela fut toujours conflictuel, on ne cessait de se disputer durant notre jeunesse, et cela continue encore d'ailleurs.
Je me dirigeais donc vers la cuisine, où je vis Vanity préparait un sandwich. je m'asseyais sur une chaise haute regardant ma p'tite soeur. « hey ! comment ça va ? »